18 janv. 2011

J'raconte rien, mais j'écris.

Ces temps-ci, je ne suis pas capable d’écrire quoi que ce soit, je peux taper des pages entières, mais celles-ci de ne veulent rien dire. J’écris des mots, mais je me brime moi-même, c’est sa; emprisonner les mots dans ma bouche; quand j’ai envie d’écrire mille mots, mais que je m’en empêche moi-même. Que je n’ai pas vraiment envie que vous sachiez tout ce qui se passe dans ma tête, parce que j’ai une tête de fille… et comme tout le monde le sait, une fille c’est illogique, on se contredit, on se brime, on se dévoile à moitié ou on se dévoile trop, on est à fleur de peau, on est caché au fond de soi même, on se ment aussi; à nous même et aux autres, on aime trop facilement ou au contraire nous n’aimons pas assez, on est sensible, mais parfois trop directe, nous n’aimons pas la chicane, mais on aime celles des autres, celles qui nous divertit, celle qui fait paraître notre vie calme, mais en même temps… on constate que notre vie est plate. C’est pour sa qu’on aime tant les films de filles, les films qui nous racontent une belle histoire, un film dans lequel la fille nous ressemble au début parce qu'est ben banal, ensuite elle vit un drame quelconque et on se dit «Waaahhh! J’comprends tellement!» et ensuite, quand elle tombe dans les bras du bel homme, on pleure, et oui on pleure dans les plus beaux moments parce que nous qui nous nous étions un peu mis à la place de la fille quand elle était triste et seule, et bien nous… on l'est encore ou bien on se dit que sa nous arrivera jamais des histoires comme sa!! Donc on pleure en s’apitoyant sur notre sort l’instant d’un film. Voilà la triste histoire des filles.

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