28 oct. 2010

Vomir

J’ai envie de vomir, vomir des couleurs, du violet, du brun, du rouge et pourquoi pas du noir aussi. Jeter des arcs-en-ciel et lancer des teintes de vert, mais pas n’importe laquelle, les plus laides, lancées du vert hôpital, du vert maussade et du vert malade. Du vert porteur du VIH ou de tuberculose. Ensuite, ajouter des beaux brillants occidentaux et des sons de trains. Et pourquoi ne pas y jeter les lunettes rétro de lady Gaga et les doux cheveux de Justin Bieber ? J’ai envie de créer, créer, mais aussi effacer. Effacé hier. Effacé demain. Effacer la nuit et effacer le jour… J’ai envie de vomir, vomir des couleurs, de l’orange, du bleu et de l’électro jaune. J’y écraserai les meilleures applications d’iPhone et quelques John Player standard… Ahhh! Plutôt des Honeytime aux fraises! Je collerai aussi les plus beaux diamants du monde, ceux que j’irai chercher au bout du monde! Ceux que je cueillerais entre l’ombre de mon ami et la dépouille de mon esprit. Mon esprit qui sombre… sombre dans le plus merveilleux des mondes!

L'automne

Les feuilles virevoltent à chaque brassé de vent, si fragile, elles se décrochent et se promènent. Elles visitent ou bien s’écrasent sur le sol mouillé où elles se mettent à se décomposer. Le vent qui lui continue son chemin emporte d’autres feuilles et caresse les joues roses des marcheurs qui contemplent les arbres colorés. Rouge, orange et jaune, les arbres ont revêt leur plus beau manteau, mais peu à peu il se désagrège. La terre, elle, refroidit peu à peu et bientôt elle sera sous zéro, annonçant dignement l’hiver, elle ne laissera plus fleurir une pousse, non se ne sera que pour mai, ou si elle est généreuse, se sera pour février que les tulipes pourront boutonner.
L’hiver est à notre porte et bientôt il hantera nos maisons. Foyer enflammé, chaussette  revêt et soupe aux pois sur la cuisinière, nous aspirerons dès la première tombé de neige aux rayons de soleil de l’été. Profitons tout de même des splendeurs de l’hiver, tels les montagnes enneigées ou les lacs gelés. Glissons sur nos crazy carpet ou exploitons les belles patinoires et finissons ces froides journées avec un lait au chocolat enguimauvré!  

26 oct. 2010

J'm'ennuie....

J'm'ennuie des histoires passionnantes que tu me contais et des incroyables péripéties qu'on vivait.

J'm'ennuie des fois où l’on faisait l'amour toute la nuit et des heures passées collées à toi au lit.

J'm'ennuie des phrases remplies de « Je t'aime » pour me consoler de mes peines.

J'm'ennuie des sourires qu'on se faisait au début et des accolades qui ne finissaient plus.

J'm'ennuie des moments guidés par la séduction, ceux qui me faisaient des papillons.

J'm'ennuie des soupers dans ta famille, même si les premières fois ça me rendait fébrile.

J'm'ennuie des merveilleux repas qu'on s'est cuisinés et de l'heure passée à rire et à manger.



J'm'ennuie du temps de qualité en ta présence, mais ce n’est pas de ta faute... c'est le déclin de la romance...

Nostalgie

Ces temps-ci, je suis nostalgique, je pense très souvent au temps passé! Je pense au passé parce que mon présent m'ennuie, du moins certains épisodes de ma vie m'ennuient. J'en ai marre de la télé et des emplois dévalorisants.Bien des soirs, j'aimerais m'asseoir près de « notre arbre », sortir mon luch, commencer à manger ma sandwich sous le soleil avec vous trois et vous conter ma vie. Écouter votre vie aussi.
On se contait toutes sortes d'histoires, des histoires drôles, mais des tristes aussi. On s’en racontait des histoires; des histoires d'école, des histoires de famille, des histoires de couple ou des histoires de fille célibataire, des histoires d'amis, des histoires de bières... On se contait tout! Même si nous n'avions pas toujours les mêmes affinités, les mêmes gouts ou les mêmes valeurs... On se contait tout...


J'm’ennuie de ce temps-là, les filles...
J'm’ennuie d'vous surtout...
J'm’ennuie beaucoup d'vous...

21 oct. 2010

''Senteur''

'Senteur' Voici un mot que je trouve incroyablement laid, il sonne tellement mal à mon oreille! Je vous explique, du plus loin que je peux me souvenir, j'ai toujours cru que ce mot n'existait pas! Ma mère m'a toujours dit que ce mot n'est pas dans les dictionnaires et qu'il faut dire 'odeur' à la place. Alors, quand j'entend ce mot sa fait 'ERREUR ERREUR' et je ne peux m'empêcher, comme ma maman l'a fait, de dire à la personne qui a utilisé cet horrible mot qu'il n'existe pas. Jusqu'au jour où ... 
« -Tu m'énerve! J'te gage 5$ que sa existe!
-Parfait!»
Quelques pages dans le Petit Robert plus loins:
«Et merde! Maman, tu me dois 5 $»

FAIL à moi

Opium_37

Pour l'école,j'ai eu la chance d'aller voir la pièce Opium_37 et d'être en la présence d'une dizaine d'acteurs fantastiques. Cette pièce m'a donnée envie du théâtre, j'ai envie d'y retourner. Pourtant la première fois que j'y suis allée je métais dit: «Plus jamais!» C,était un monologue long et compexe... Mais Opium_37 est un oeuvre génial. Elle était présenté au Quat'sous de Montréal, si sa vous interesse. La pièce présente l'évolution des personnages dans la folie, l'amour, les disputes, l'art et le sexe et même si on s'interroge parfois sur les relations entre chaque personnages, on comprend les principales lignes directrices.

Je n'ai pas envie de vous faire une critique, (c,est déjà un peu fait!) mais je ne pouvais pas passer à côté, passons plutôt à ce dont je voulais vraiment vous dire; deux phrases, deux phrases que j'ai appréciées.

« — J'ai l'impression d'être un chat qui coure après sa queue!
— Tu sais, certains chats l'attrapent!»

Je ne comprend pas vraiment pourquoi ces phrases en particuliers m'ont fascinées, mais elles m'ont marquées puisque je men rapelle bien aujourd'hui. C,est au moment où un personnage cherche son identité et la tenancière lui répond simplement qu'un jour il trouvera.

C'est une pièce que je vous conseille!

Réflexfion sur les souvenirs


La fin de semaine passée, ma mère m'a donné un dossier contenant des photos, un bulletin, des dessins, des peintures et des collages que j'ai faits à la petite école. J'ai trouvé ça plutôt touchant, mais ça m’a aussi fait me poser une question.

Si vous m'aviez demandé de décrire des vêtements de mon enfance, je vous aurais probablement décrit ma petite robe en velours avec un ourson sur le devant ou bien mon t-shirt bleu avec des fleurs de toutes sortes de couleurs ou encore ma grosse doudoune en laine blanche!  Chacun de ces morceaux est sur photos... et j’ai essayé de penser à d'autre vêtement que j'avais à la maternelle et aucun ne me vient en tête, les seuls dont j'ai la certitude sont figés en photo!

Je me demande si nous créons nos souvenirs grâce à ces photos et grâce à ce que nos proches nous racontent, mais est-ce que les images que nous avons en mémoires sont réellement vraies? En supposant que ma robe en velours et mon t-shirt à fleurs n'est jamais été prit en photo, est-ce que je m'en rappellerai aujourd'hui? Juste un peu? Non, je ne crois pas, malheureusement... Je crois que ces photos entretiennent nos souvenirs et que grâce à eux nous avons la chance de nous rappeler! C'est pourquoi je crois qu'il est important de figer certains moments pour en jamais oublier! 

20 oct. 2010

Farfelue!

Il était une fois un gars qui se promenait en moto... Soudain il vit un orignal... !! Mais il décida de l'écraser, sauf subitement que Yves Corbeil le stoppa en pointant son micro sur lui ! Mais, OUF! revirement,Chuck Norris, qui sort de nulle part, s'élance et donna un super choc de shock de Chuck Norris... Alors que Yves Corbeil tomba knock-out, l'homme en moto repartit tranquillement et quelques kilomètres plus loin NONNNN!!!! Il eu crevaison et il se ramassa dans l'fond d'la jungle pour chercher du caoutchouc dans le but de réparer sa crevaison, mais arriva des Sinranas (singe et piranha) en courant! Pour se défendre, l'homme décida de pitché une grosse roche  dans le bois alors les Sinranas eurent peur et décidèrent de s'en aller à la chasse aux Lionphins (lion et dauphin) ........ tout à coup !
L'homme qui continuait sa recherche de caoutchouc rencontra un petit garçon tout piteux! L'homme s'approcha pour l'apprivoiser, mais celui-ci sauta sauvagement sur ses épaules et commença à le marteler!!! Alors, l'homme se débattit de toutes ses forces ! Un sifflement se fit entendre et soudain le petit garçon descendit du dos du gars et parti en courant ! Alors, l'homme amoché décida de le poursuivre et il tomba face à face avec un Licouirlle (licorne et grenouille) ils se battirent avec fougue dans une grande flaque de bouette qui se transforma en aréna ! L'homme entendit une voix dans un écho: «Leeee gaaaagnaaannnnt remporteraaaaa uneee couuuuroooooOOnnnnne de creeeevetteeeeEEEE, une poêêêêêêêêêêêllllleeee ainsi que la liberté!!!»   Alors l'homme sortit de sa poche un long sabre et trancha simplement la tête de la Licouirlle!!!..... Il remporta la bataille dans un délire d'exclamation de la foule! Le roi Crevette remit la couronne de crevette, mais il la reprit et dis : «Si tu veux avoir droit à ta couronne, tu dois battre le guerrier crevette ! » et le guerrier Crevette sortit du sol et l'homme coupa le big big guerrier Crevette et dit «Merde! Y m'faut d'la sauce!» et soudainement un plat de sauce apparut dans ses mains. Alors, il empoigna la moitié du guerrier crevette, le trempa dans la sauce, prit une bouchée et embarqua sur sa moto (qui était subitement réparé.) Le motard s'en alla face au soleil couchant au son de la chanson thème de Lucky Luke !


The end

    ...avec des p'tits rideaux rouges qui descendent...
    ...et les p'tits messieurs qui commencent
    à passer le balai pis qui s'enfargent dans les fils...


C'est une histoire que j'ai écrite avec un ami quand nous avions bien du temps à perdre.... C'est plutôt drôle {quand c'est notre propre oeuvre en tk! :)}
Nous c'était sur MSN! Nous écrivions chacun une phrase sans vraiment lire la précédente! C'est amusant le résultat que ça donne!

19 oct. 2010

Un triste retour...

Je marche péniblement sous la pluie, les goûtes fraîches glissent le long de ma nuque poursuivant leur chemin sur mon ventre pour finir leur descente sur mon jeans délavé qui prend graduellement l'eau. Mon visage peine à ne pas faillir sous la tentation des larmes, mes yeux complètement trempés ont de la difficulté à apercevoir l'horizon, l'horizon si gris, si loin! Mes larmes se mélangent à l'averse. L’avenir est devant moi et le passé derrière. C'est toujours comme ca, mais je ne peux m'empêcher d'y repenser. Je revois l'épisode comme si j'y étais encore. Je devrais tout effacer de ma mémoire! Oublier une fois de plus, comme toutes les autres fois. Une fois de plus, le monde ne me comprend pas! J’ai besoin d’être écouté, d’être compris, j'ai besoin de crier  à en perdre la voix !  J'ai besoin de me déclarer, mais j’aimerais pourvoir le faire sans prononcer aucun mot ! J’ai besoin de tant de choses, mais même si le monde était à mes pieds, sa ne suffirait pas. Je suis compliquée, comme un casse-tête sans image, comme un problème d'algèbre sans x et y, comme une belle histoire d'amour sans couple heureux. J'aimerais tellement tout effacer pour pouvoir recommencer, pour mieux réagir et pour mieux m'élancer. Partir à la course sans me retourner pour que mon malheur soit le malheur d'un autre. Être arrivée quelques instants plus tard ou quelques instants plus tôt; je n'aurais jamais vécu cette histoire. Pourquoi moi.... Pourquoi encore moi….

Maintenant, j'essais de déposer un pied devant l'autre. J'y arrive, j'en suis presque fière et pourtant je le fais tous les jours depuis maintenant plus de 15 ans. Je marche.... marche et marche encore pour me rendre à l'arrêt d'autobus et prendre ensuite le métro et revenir dans  ma petite banlieue calme et sans histoire. Mais pour le moment, concentre-toi! Il faut te rendre ! Un homme marche derrière moi, pourtant si inoffensif; les scénarios que je crée m’effraie ! Je suis encore dans la noirceur, dans la pénombre et dans le déluge d'eau. Le ciel pleure! Il m'accompagne en quelques sortes! Même si je préférerai un beau couché de soleil et la chaleur d'une soirée d'été,  mais en ce moment il me chaperonne dans ma tristesse… J’y suis presque, plus que 3 rues et j'y suis! Un grand boulevard, des gens de toutes sortes, des boutiques et du réconfort ! 

Un pédophile inattendu

Par une sombre soirée dans le quartier d’Hochelaga, une jeune fille de quinze ans, nommée Sacha, était assise devant l'écran de son ordinateur dans un appartement un peu déplorable. Elle clavardait de la dernière game du CH avec son ami. Ce soir-là, elle gardait un garçon nommé Nicholas, il dormait depuis maintenant quelques heures et Sacha attendait le retour du père de Nicholas et son ami.

Il était 23h00 et le temps paraissait incroyablement long. Elle était assise sur un banc en bois couvert d’un tissu imitant le cuir, plutôt inconfortable ; elle tapait du pied, gigotait, elle patientait impatiemment. Derrière elle, la fenêtre donnant sur la rue était entre-ouverte, le rideau, à moitié ouvert, laissait passer l’air frais de la nuit. À un moment, elle se sentit une présence, par instinct, elle retourna vers la fenêtre et ne comprit pas ce qu’elle vue… Un peu inquiète, elle se tracassa un peu, mais continua ses occupations. Un peu plus tard, elle se sentit épiée! Gênée par une présence dont elle n’était même pas certaine, elle se retourna à nouveau et elle vue un homme debout face à la fenêtre, elle le vue se redresser et s’éloigner de la fenêtre. Instantanément, Sacha s’emballa, même si elle ne comprenait pas. C’était étrange, mais rien de vraiment inquiétant… En tout cas, c’est ce qu’elle se répétait pour se rassurer, elle qui devait garder son calme puisqu’elle était en charge du petit Nicholas. Elle continua son occupation, elle en parla un peu avec son ami, mais n’en fit pas une histoire. Quelques minutes plus tard, elle se retourna à nouveau et vu l'homme plus clairement, ce qu'elle vue la terrifia, son cœur se mis à battre terriblement fort, elle  figea pendant un instant, puis elle ferma l’écran d’ordinateur sans raison. Depuis combien de temps était-il vraiment là ? Une simple vitre et 3 minuscules mètres les séparaient ! Sacha s’imaginait des scénarios de pire en pire, c’est pourquoi elle prit le combiné de téléphone et composa le 911, après moins d'une sonnerie une voix de femme retentit: «Police centrale, que puis-je pour vous?» Sacha se racla la gorge et dit : «Eumhh… Il y a un homme qui se masturbe… en regardant dans ma maison. » «Ok! Pouvez-vous me donner une brève description de l’homme?» Sacha le décrit du mieux qu’elle put : un imperméable jaune avec des bandes blanches réfléchissantes et des jeans, mais elle n'avait pas vu son visage. «C’est bon, j’envoie deux!» «Merci!» Alors, Sacha remit le téléphone en place et alla voir si Nicholas dormait encore, la conversation ne semblait pas l’avoir réveillée.
Sacha attendait les policiers appuyée contre un mur et évidemment à l’abri du regard pervers de l’homme dehors. Son cœur battait à toute allure, elle avait tout à coup terriblement chaud et froid. Des frissons lui parcouraient le corps et une larme lui ruissela tout au long de sa joue, elle l’essuya avec tremblement. D’un coup, les images de deux souvenirs semblables lui vinrent en tête. Un où elle revenait de l’école avec sa sœur et un vieil homme les suivait en vélo en se masturbant et l’autre c’est lorsqu’elle et son amie s’étaient arrêtées sur la rue pour jaser et qu’encore une fois un homme se masturbait devant elles. Sacha effaça ses mornes souvenirs et elle vit une lumière passer près la fenêtre, son cœur accéléra, elle s’approcha lentement de la fenêtre et scruta l’extérieur du mieux qu’elle le pu. Elle ne voyait pas, ni l’homme, ni la police, aucun signe. Les secondes s’éternisaient et, soulagement, elle vit une policière inspecter les alentours avec sa lampe de poche. La sonnette retentit et elle alla ouvrir la porte. Aucun des policiers ne démontra d’empathie, ils lui conseillèrent de fermer le store complètement à l’avenir et partirent sans dire autre chose. Sacha ferma le store et rouvrit sa session de clavardage. Son ami n’était plus là. Elle décida de lui écrire un message pour s’excuser de son départ rapide. Ensuite elle regarda à travers sa fenêtre pour voir l’arrivée de son père, mais déception, la rue était déserte. Alors, elle se coucha sur le canapé dans l’intention d’attendre, mais elle s’endormit…

18 oct. 2010

Bienvenue sur l'accolade !
Nous venons tout juste d'ouvrir, donc encore en construction, mais pour le moment je vous propose de vous divertir sur failQC. C'est plutôt drôle! :)
Si vous écrivez des textes il me ferait plaisir de les publier ici, vous pouvez m'écrire: marieyoupi! N'hésitez pas si vos avez des questions, des suggestions ou autres! :)