31 janv. 2011

Merci à toi

Aujourd’hui, je voulais prendre le temps de te remercier, prendre un peu de temps afin de te dire que je sais à quel point tu m’es indispensable maintenant. Je pense surtout à toute la motivation que tu me donne chaque jour pour une grande majorité de mes activités. Je pense surtout à celle que tu me donne pour mes études, c’est un peu grâce à toi si chaque matin est moins difficile et que chaque cours est plus motivant. Je voulais aussi prendre le temps de m’excuser parce que j’ai beaucoup d’attente envers toi, mais je sais qu’en public tu as de la difficulté à être aussi parfait, mais tu sais, je t’apprécierai toujours malgré tout. Merci de me donner l’impression que chaque nuit a été plus longue et que chaque minute de cours est plus courte. Merci caféine d’être entrer dans ma vie.

Peinture: Rio: http://www.rioartiste.com/

18 janv. 2011

J'raconte rien, mais j'écris.

Ces temps-ci, je ne suis pas capable d’écrire quoi que ce soit, je peux taper des pages entières, mais celles-ci de ne veulent rien dire. J’écris des mots, mais je me brime moi-même, c’est sa; emprisonner les mots dans ma bouche; quand j’ai envie d’écrire mille mots, mais que je m’en empêche moi-même. Que je n’ai pas vraiment envie que vous sachiez tout ce qui se passe dans ma tête, parce que j’ai une tête de fille… et comme tout le monde le sait, une fille c’est illogique, on se contredit, on se brime, on se dévoile à moitié ou on se dévoile trop, on est à fleur de peau, on est caché au fond de soi même, on se ment aussi; à nous même et aux autres, on aime trop facilement ou au contraire nous n’aimons pas assez, on est sensible, mais parfois trop directe, nous n’aimons pas la chicane, mais on aime celles des autres, celles qui nous divertit, celle qui fait paraître notre vie calme, mais en même temps… on constate que notre vie est plate. C’est pour sa qu’on aime tant les films de filles, les films qui nous racontent une belle histoire, un film dans lequel la fille nous ressemble au début parce qu'est ben banal, ensuite elle vit un drame quelconque et on se dit «Waaahhh! J’comprends tellement!» et ensuite, quand elle tombe dans les bras du bel homme, on pleure, et oui on pleure dans les plus beaux moments parce que nous qui nous nous étions un peu mis à la place de la fille quand elle était triste et seule, et bien nous… on l'est encore ou bien on se dit que sa nous arrivera jamais des histoires comme sa!! Donc on pleure en s’apitoyant sur notre sort l’instant d’un film. Voilà la triste histoire des filles.

10 janv. 2011

Construction de château, lecon # 1

J’ai soufflé sur le château de carte et écraser celui en sable. Je ne le voulais pas vraiment, mais c’est arrivé et maintenant je ne le regrette pas. J’étais épuisée de replacer les cartes et exténuée de retoucher les tourelles. J’avais ma claque des souffleries et des vagues qui s’affaissaient au bas des murs de sable. J’espérais chaque matin que la nuit n’avait pas détruite les efforts du jour d’avant et pourtant chaque matin c’était la même histoire. Les cartes au sol et une plage comme toutes les autres. Chaque jour le château était plus facile à reconstruire et c’est ce qui motivais parce que je me disais que ce n’était pas si pire puisque au moins j’avais plus de facilité à rebâtir. Pourtant c’est seulement ce matin là que j’ai réalisé qu’il faut construire et non pas reconstruire.
Je marchais sur une bulle. Le sourire aux lèvres et avec de la finesse jusqu’au bout des pieds, mais à force de tourner en rond, la délicatesse m’a quitté peu à peu et, un jour, j’ai tapé du pied. La bulle a éclaté et j’ai pris une profonde inspiration en traversant le vent. J’ai plongée sans le vouloir dans un bain moussant et j’en suis ressortit toute trempé. Mon mascara s’étalait sur mes joues et ma mise en plis était ruinée. Pourtant, l’eau savonneuse avait fait disparaître quelques taches en moi et ma peau
soufflait à nouveau de la
fraîcheur.

7 janv. 2011

Le Petit Marie, dictionnaire des mots inventés


600 000 mots et leurs 300 000 sens et moins, leur éthymologie, leur prononciation illustré par des exemple et peut-être parfois par des citations, assortis de leurs synonymes, contraires et analogies (ou pas). Mots rarement utilisés par la population, mais devrait de plus en plus l'être. Mots parfois ridicule de sens, parfois intelligent, mais le plus souvent innocent et aucunement pertinent.



 

Caricamourale:
Idéologie qu'on se fait de l'amour, qu'on expose à tous pour se convaincre que l'amour "la vraie" existe.
Fusion des mots "caricature" "amour" et "murale"

Qualitographie:
Réalisation de la qualité. Ensemble de techniques menant à la production d'une création de qualité. Est utilisé que trop rarement dans certaines l'industrie moderne.
Contempsomnie:
Trouble du sommeil généré par la vie moderne; visionnement abusive de télévision, addiction facebook, dépendance aux jeux vidéo, excès d'SMS et dépendance au magasinage en ligne.
Fusion des mots "contemporain" et insomie

Parle-moi!

Dis-moi, dis-moi tout, stp. Je t’en supplie. Dis-moi ce qui hante tes pensées la nuit et le jour. Je voudrais savoir. Non, ce n’est pas des blagues! Dis-moi tout! Stp! J’aimerais tout savoir, ce qui te tracasse, ce qui te fait sourire et ce qui te fait pleurer. Aller, dis-moi tout! Raconte-moi les cauchemars qui t’empêche de fermer les yeux, raconte moi tes problèmes qui t’empêchent de les ouvrir au levée du soleil. Raconte-moi… Dis-moi ce qui t’as fait verser ces quelques larmes hier, dis-moi ce qui t’as fait sourire tantôt! Je voudrais tellement savoir… Pourquoi ne me dis-tu rien? Tu ne m’entends pas? JE PEUX PARLER PLUS FORT, tu sais?! Ahhhh… Tu m’ignore, c’est sa? Et pourquoi, je pourrais savoir? Je ne t’ai jamais fait de mal pourtant. Si quelqu’un devrait être fâché, c’est bien moi. Oui, oui! Je ne t’ai jamais rien fait et toi depuis quelques années, tu me laisses traîner sur cette haute tablette, ramasser la poussière en compagnie de Bunny le lapin à l’œil déchiqueté et de Piggy le cochon cobaye aux exercices de coiffures… Pfff! Je mérite bien plus que sa, c’est bien moi que tu collais quand tu étais triste et malheureux, maintenant que tu me laisses, je la vois bien la peine et la haine que tu enfoui profondément en toi… Tu sais bien ce que sa fait de tout garder en soi! Ce n’est pas bien, tu vois! Regarde, REGARDE! Tu n’arrive pas à dormir, mais tu es cerné comme jamais! Tu vois ce que sa te fait… Tu vois! Tu te fais sermonner par ta peluche et tu ne réagis même plus… Il serait peut-être temps que tu parle…
Si vous parlez à dieu, vous êtes croyant.
S’il vous répond c’est que vous êtes schyzo.
C'est la même chose pour les peluches !

Perles et souvenirs.

Depuis hier, j’ai un trésor dans ma chambre. Il est tout petit et je l’adore. C’est une petite boîte et c’est à l’intérieur que se trouve une histoire. On m’a donné quelques bijoux, des perles, quelques chaînes en or et en argent et de fantastiques boucles d’oreilles, mais c’est dans l’usure de ceux-ci que se trouve tout un trésor. À chaque fois que je porte un de ces cadeaux, j’ai l’impression de traîner avec moi une mémoire. Mon coffre n’est pas spécialement beau, n’est pas spectaculairement plein et n’est pas éblouissant tant il brille, mais il contient les chroniques d’une vie. Ces bijoux ont probablement assistés à quelques rencontres amoureuses, à quelques soupers de familles, à plusieurs matins déchirés par les choix d’accessoires d’une femme, à des balades pimpantes, mais aussi à des retours tristes ou bien des disputes promptes. Quand j’exhibe ces petits joyaux, je n’expose pas seulement une perle et de l’argent, je raconte aussi les souvenirs d’une femme.

La visite de l'Évidence, expliqué.

J’en veux à la vie parfois, je lui en veux parce qu’elle n’est pas précise, il y a des choses que je voudrais qu’elle me dise, directement peut-être même méchamment. Je voudrais qu’elle me dise si mes choix, mes sentiments et si la direction que j’entreprends est la bonne, mais aussi si le jugement que j’ai des autres est véridique ou non. Bon, je sais que la vie ne confirme rien à personne, c’est la tâche du mythique Dieu, c’est pourquoi parfois j’envie les personnes croyantes… celles qui suivent les règles établies sans se douter qu’il y a une vraie vie aussi. Puisque je n’ai pas de dieu, je les nommé l’Évidence, j’aimerais qu’elle me rende visite, qu’elle me dise la vérité en toute simplicité, pas de chichi, pas de tracas, elle me dirait les vraies choses, sans me faire poiroter, sans se soucier de la claque en plein visage que je pourrais recevoir.  Je me demande parfois, si l’évidence n’est pas un peu en chacun de nous, n’avons-nous pas le rôle de dire les vraies choses aux personnes que nous aimons ? De leur dire les erreurs qu’ils ont faites, de leur dire notre perception de leur choix et de leur dire les sentiments que nous éprouvons ? Se serait tellement simple, nous saurions tout. Nous saurions.

Les mots sont emprisonnés dans ma bouche

Il y a de ces longues nuits où malgré tout ce qui se passe dans ma tête, les mots s’agrippent à ma langue pour ne pas être exprimés. Une muse pourrait être assise à ma droite que peu importe, les mots portent des boulets et prennent tout leur temps avant de quitter leur cellule. Je pourrais avoir milles perceptions à mettre sur papier, mais les mots ne m’écoutent pas, ils n’en font qu’à leur tête et prolongent leur temps par peur d’être jugés à leur sortie de leurs actes et de leurs dires. Les mots sont emprisonnés dans ma bouche et lorsque leur sentence est fini, ils sortent blêmes et encore privés de leur liberté. C’est lorsqu’ils se rassemblent avec d’autres qu’ils reprennent vie, certains ne seront toujours pas à leur place et verront l’ajournement de leur peine, mais beaucoup d’autres s’adapterons sur papier pour le plaisir de mon écriture.

Ailleurs

Pour moi ailleurs, ce n’est pas si loin. J’ai tellement peu visité, j’ai tellement peu vu, que mon ailleurs à moi pourrait être dans certaines pages de mon bouquin; quand l’auteur décrit si bien qu’il me laisse la possibilité de dessiner dans ma tête les plus infimes détails et que les traits les plus importants me sont imposés, c’est sa mon ailleurs et c’est le plus beau des ailleurs. Je rentre dans l’espace créer par l’auteur, mais aussi par moi-même puisque j’esquisse tout un paysage dan ma tête. Si j’ai envie de changer de vie pendant un instant je n’ai qu’à tourner quelques pages; c’est mon échappatoire, si je n’arrive pas à oublier que je suis dans mon lit et que l’insomnie frappe à nouveau; j’ouvre mon livre et parfois je m’endors sur son papier, si la télé ne me distrait plus et que l’inspiration ne me vient pas pour écrire; je retire le signet de mon livre… Mon ailleurs je le traîne partout avec moi, mes livres ne sont jamais en bon état, mais je leur fait visiter mon ici pendant qu’il m’en extirpe pour m’emmener dans leur ailleurs.

1 janv. 2011

La visite de l’Évidence

Je désirai voir au loin, voir la clarté, voir la vérité qu’elle soit noire, blanche ou grise, mais on ne m’offrait que l’abîme de ma tasse ou grelottent quelques grains de sucre. Ce petit gouffre empreint de fatigue ne générait que le souvenir de mes longues nuits. Celles ou j’ai espérée la visite du bonhomme Sept-heures mais aussi fabuler celle de l’Évidence. Je l’imaginais se creuser une place à mes côtés, au chaud sous la couette, se caler contre l’oreiller et envelopper de sa chaleur mon corps frisé par cette surprise attendue. Elle s’approcherait lentement et déposerait les simples mots sur le motif de ma nuisette. Les quelques syllabes ramperaient doucement sur ma peau, escaladeraient mon cou et s’accrocheraient à mon lobe pour s’assembler et souffler l’Évidence. Cette rafale me ferait sourire ou bien ferait fermer les yeux et baisser la tête, mais au moins… à cet instant, je saurais.